compte rendu de la sortie dans le Vexin du dimanche 24 juillet 2011.
L’allée couverte du bois couturier est située à 40 minutes de la porte de la chapelle en voiture, et est également accessible le dimanche à la belle saison en « Baladobus » (ligne A, arrêt de Guiry-en-Vexin Bois de Morval).
Nous nous sommes retrouvés à la gare de Cergy le haut, puis avons rejoint Guiry en Vexin.
Nous avons pique-niqué dans le bois, entourés de pommiers et de fleurs sauvages, avant d’arriver sur le site de l’allée couverte.
Il y a environ 4000 ans, dans ce qui allait devenir la région parisienne, des humains ont déplacé de lourdes pierres (mégalithes) pour former des menhir, des dolmens, mais également de véritables salles appelées des « allées couvertes », dont l’entrée est formée par une dalle placée verticalement et trouée en son centre.
Dans la région du Vexin, ces « allées couvertes » comportent souvent des gravures représentant une paire de seins surmontés d’un collier de 3 rangs. Les préhistoriens l’ont appelé la « Déesse au collier ». Comme on a trouvé des ossements dans ces allées couvertes, on pense qu’il s’agissait de chambres mortuaires, et cette « Déesse au collier » est également appelée « Déesse des morts ».
Ce lieu de sépulture m’a semblé porté un fort symbolisme de renaissance : la chambre funéraire, tel un utérus, s’ouvrant par un passage arrondi, son « col », à l’origine fermé par une « bouchon », et entouré de deux murets qui m’évoquaient les parties génitales externes féminines.
Sur chacun des deux « murets » on pouvait encore distinguer les relief de deux proéminences (dont malheureusement une cassée), et une courbe au dessus. Ces symboles sont interprétés par les archéologues comme une représentation de Déesse dite « au collier ».
Nous avons réalisé les méditations-visualisations de l’arbre et du chaudron de Starhawk.
Non loin de l’allée couverte nous avons observé des amas de pierres, sans savoir s’ils étaient anciens ou aménagés récemment.
Pour terminer la journée, nous avons visité le musée de Guiry en Vexin, où se trouve, entre autre, le « bouchon » retrouvé sur le site de l’allée couverte.
