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Dagydes / poupées rituelles

Compte rendu des échanges du 12 novembre 2017 sur les poupées rituelles.

Poupées de saisons, réalisées en plantes (fougères, maïs), jetées dans une rivière en offrande.

Des poupées de Brigid, réalisées en tissus, et qu’on rentre dans la maison à Imbolc.

Des représentations en argile figurant les ancêtres.

Des statuettes d’Osiris, représenté avec toute sa vigueur, enterrées sous les champs pour en favoriser la fertilité.

Pour les dagydes proprement dites, c’est à dire les poupées utilisées en sorcellerie, on note que l’usage remonte à l’antiquité puisqu’on a trouvé des poupées d’argile égyptiennes, et romaines, liées à des sorts de malédiction et portant des traces d’épingles.

Dans l’usage contemporain en wicca, il s’agit plutôt de rituels de soin ou de protection.

La représentation peut être réalisée en cire, argile, tissus, plantes, papier, ou même en utilisant des jouets en plastique.

Dans une première étape, la dagyde est liée à la personne visée, en lui en donnant le nom, ou en associant photographie, cheveux ou ongle.

Pour un soin, la poupée peut être aspergée d’eau, comme pour une purification. Ou associée à des plantes soignantes (romarin par exemple).

Pour une protection, la poupée peut être entourée d’une cordelette, pour signifier l’empêchement de nuire, pour que la personne malveillante s’emmêle dans sa propre toile.

Ou bien on peut prononcer un sort visant à ce que le mal projeté par cette personne s’en retourne vers elle. Ou encore mettre au congélateur dans un but de neutralisation.

Dans tous les cas, après usage, la poupée doit être déliée (on lui retire son nom, et ce qui la lie à la personne qu’elle représente) avant de la jeter ou la détruire.

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