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Samhain 2017

Nous nous sommes rendus à notre emplacement habituel dans le bois de Vincennes.

Après une purification à la sauge, nous avons allumé un feu dans un petit chaudron, tracé le cercle et appelé les éléments, puis invoqué Ceridwen et Dyonisos.

Xavier a guidé une méditation sur la roue de l’année, avec une représentation en argile qu’il avait sculpté.

Il a coupé une grenade (et courageusement bien qu’involontairement offert un peu de son sang), et nous l’avons partagé (la grenade, pas le sang), chacun en mangeant 3 grains.

Nous avons lu une texte ensemble*, chacun lisant un paragraphe à tour de rôle. Puis E. a concocté une potion magique dans un grand et scintillant chaudron bleu, pendant que J. lisait la légende du chaudron de Ceridwen.

Nous avons fait tourner la coupe de libation emplie de vin rouge, et tiré quelques tarots.

Après remerciement des divinités, des éléments et effacement du cercle, papotage et petite fête. Ce fût un rituel avec beaucoup de belles énergies et de rires.

Invocation de Samhain 2017

adapté par Xavier pour le Cercle Sequana à partir de textes de Ambre LaFey, Phyllis Curott* et Starhawk*
* Traductions par Lune

Mère sombre, maîtresse de la nuit,
Déesse de la mort et de la renaissance,
Entends-nous et vois-nous, tes enfants, en cette nuit,
Tandis que nous honorons ton esprit et ton royaume.

Nous nous tenons devant toi avec respect,
Et nous te demandons ta bénédiction et ta faveur.
Soulève maintenant le voile entre les mondes,
Tandis que débute ce temps hors du temps,
Pour que nous puissions communier avec nos ancêtres.

Père sombre, consort âgé de la vieille femme,
Seigneur de l’autre monde,
Entends-nous et vois-nous, tes enfants, en cette nuit,
Tandis que nous honorons ton esprit et ton royaume.

Nous nous tenons entre toi et ta dame,
Et nous demandons ta bénédiction et ta faveur.
Tandis que ce temps hors du temps approche,
Monte la garde car le voile se lève,
Garde en sûreté nos ancêtres et nos chers disparus.

Cette nuit, comme la barrière entre les deux royaumes s’affine,
Les esprits marchent à nouveau parmi nous.
Qu’ils soient famille, amis ou ennemis,
Animaux domestiques ou sauvages,
Nous les accueillons et nous communions avec eux.

Certains pour nous jouer des tours,
Certains pour nous régaler,
Certains aussi pour nous tromper.
Puissions-nous rester sur les chemins connus
Tandis que nous plantons les pommiers sacrés.

Mère sombre, ton chaudron est le puits de la mort et de la renaissance,
Père sombre, ton épée protège et détruit à la fois.
Entendez-nous, alors que le passé se meurt pour renaître à nouveau.
Aujourd’hui la moisson se termine.

Cette moisson est celle de nos pensées,
Plantées et cultivées tout au long de l’année passée.
Que le positif soit conservé et le négatif rejeté.
Sous vos regards bienveillants,
Nous faisons un pas dans la nouvelle année,
Qu’elle nous apporte santé, prospérité et bonheur.

Comme la nouvelle année naît, nous renaissons tous
Avec de nouveaux espoirs et de nouveaux rêves.
Guidez-nous dans le futur comme par le passé.
Donnez-nous force et courage,
Connaissance et accomplissement,
Assistez-nous comme nous nous efforçons d’atteindre nos buts.

Chaque commencement est une fin,
Et chaque fin est un commencement.
Dans la vie il y a la mort et dans la mort il y a la vie.
Gardez un œil sur nous, nos chers disparus,
Et tous nos frères et sœurs, de ce monde ou de l’autre,
Vous qui, ce soir, êtes réunis à nouveau
Pour la communion et la célébration.

Ce soir, le voile entre les mondes est le plus fin,
Et nous honorons les esprits de nos ancêtres.
En cette sainte nuit, nous les accueillons avec amour,
Car ils sont capables de nous rendre visite
Et nous sommes capables de parler avec eux.
En cette sainte nuit, nous sommes libres de voyager dans le temps,
Et trouver les rêves qui deviendront nos destinées.

Bienvenus, Bien-Aimés Ancêtres,
Qui êtes partis avant nous.
Joignez-vous à nous, dans ce cercle,
Nous vous honorons, vous et votre voyage
Et nous réjouissons de ce retour.

Le grand froid envahit cette nuit, l’obscurité règne
La femme vit, expire et meurt
Le grand froid envahit cette nuit, l’obscurité règne
La peur vit, expire et meurt
Le grand froid envahit cette nuit, l’obscurité règne
Le feu vit, expire et meurt

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